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5 conseils pour expliquer votre trouble bipolaire à vos proches

2 minutes de lecture

Sommaire

Comment expliquer aux autres votre trouble bipolaire ou celui d’un proche ? Voici quelques conseils pour vous aider à organiser vos idées.

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Soyez simple et direct

Le premier conseil est d’aller à l’essentiel. Expliquez que les personnes atteintes de troubles bipolaires ont des sautes d’humeur, allant de l’exaltation à la dépression, qui n’ont pas nécessairement de rapport avec ce qui se passe dans leur vie. Expliquez que le trouble bipolaire est causé par des déséquilibres chimiques dans le cerveau et qu’il n’est pas le reflet du comportement, des paroles ou de l’humeur de l’être cher. C’est également le moment de préciser qu’il existe un lien génétique avec les troubles bipolaires, ce qui explique peut-être les antécédents familiaux.

En outre, selon la réaction et l’intérêt de votre proche, vous pouvez décomposer davantage votre trouble bipolaire, en décrivant comment vous pouvez développer différents états d’humeur, comme la manie, la dépression ou un état mixte. Définir ces états d’humeur peut être utile à votre proche, afin qu’il puisse mieux comprendre ce que vous ressentez ou pourquoi vous agissez parfois comme vous le faites.

Par exemple, vous pourriez dire que manie ou maniaque ne signifie pas « fou » Il s’agit plutôt de personnes qui exsudent des émotions fortes et une énergie extrême, qui semblent parler rapidement et qui n’ont pas besoin de beaucoup de sommeil. C’est également le bon moment pour décrire votre expérience personnelle de la manie – par exemple, peut-être faites-vous des achats excessifs lorsque vous êtes dans un épisode maniaque, ou peut-être parlez-vous si vite que vous n’avez souvent pas de sens.

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Comment expliquer l’importance de reconnaître la dépression

La dépression est un problème de santé publique

Il est également important de souligner que pendant ces périodes, votre proche doit vous prendre au sérieux et consulter un médecin si vous parlez de suicide ou s’il pense que vous êtes suicidaire.

988 pour obtenir le soutien et l’aide d’un conseiller qualifié. Si vous ou un proche êtes en danger immédiat, composez le 911Pour d’autres ressources en matière de santé mentale, consultez notre base de données nationale de lignes d’assistance.

Déclarations spécifiques sur le moment d’obtenir de l’aide

C’est une bonne idée de parler à votre psychiatre de certains comportements qui sont alarmants et de remplir les blancs, pour ainsi dire :

  • « Ne vous inquiétez pas si je _________ [comportement dont vous et votre médecin convenez qu’il est symptomatique mais pas dangereux en soi]. »
  • « Si je commence ________ [comportement dont vous et votre médecin convenez qu’il est dangereux], appelez mon médecin ou emmenez-moi à l’hôpital. »

En fin de compte, c’est à vous de décider ce que vous voulez partager avec les autres au sujet de votre maladie. Il se peut que vous souhaitiez décrire un symptôme particulier du trouble bipolaire qui vous dérange.

Par exemple, vous avez peut-être des accès de colère inappropriés. C’est peut-être le bon moment pour vous excuser d’avoir dit des choses blessantes dans le passé – expliquez que vous avez besoin de médicaments pour contrôler vos accès de colère et que vous ne voulez pas être blessant.

Un autre symptôme que vous voudrez peut-être clarifier est celui des cycles rapides, c’est-à-dire des changements d’humeur qui vont de l’état d’excitation extrême un jour à la dépression profonde le lendemain, ce qui peut être assez alarmant pour les proches.

Vous pouvez également décider de dire à votre proche quel(s) médicament(s) vous prenez, quels en sont les effets secondaires potentiels et ce que vous ressentez. Cela peut aider votre proche à mieux vous comprendre, vous et votre maladie.

Déboulonner les mythes sur le trouble bipolaire

Il est également utile de clarifier les idées fausses les plus répandues sur le trouble bipolaire.

Par exemple, vous pouvez dire que, bien que les émissions de télévision aiment montrer les personnes atteintes de troubles bipolaires comme des criminels, seul un petit pourcentage d’entre elles sont violentes, et vous n’êtes pas l’une d’entre elles.

L’essentiel

N’oubliez pas qu’avant d’informer les autres sur votre trouble bipolaire, vous devez le comprendre vous-même. Alors, acquérez autant de connaissances que possible et encouragez les membres de votre famille à se documenter sur le sujet.

Enfin, réfléchissez bien à qui et dans quelle mesure vous partagez ces informations très personnelles. Certains ne comprendront jamais, et ce n’est pas grave.

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