Bien que les comportements abusifs puissent être répétitifs, il est important de noter que la violence ne se produit pas toujours de manière cyclique. En fait, supposer que la violence se produit de manière cyclique peut conduire à blâmer les victimes. La violence peut être imprévisible et n’est jamais acceptable.
Certaines personnes ayant subi des violences physiques, sexuelles ou émotionnelles peuvent attester que ces violences se sont produites selon des cycles très prévisibles. Dans certains cas, la violence peut être répétitive et avoir des racines générationnelles.
Les personnes qui ont subi des traumatismes dans leur enfance sont susceptibles d’être confrontées à des déclencheurs qu’elles ne comprennent pas lorsqu’elles deviennent parents. Ces déclencheurs peuvent amener le parent à répéter de vieux schémas qui lui sont déjà familiers, que l’une des raisons pour lesquelles les enfants qui ont été maltraités sont plus susceptibles de maltraiter leurs propres enfants lorsqu’ils deviennent parents est la façon dont ils ont appris à percevoir les situations sociales en tant qu’enfants. Cette recherche indique que les enfants qui ont subi des violences physiques sont plus susceptibles d’être biaisés lorsqu’ils traitent des situations sociales, allant même jusqu’à tirer des conclusions brutales lorsqu’ils rencontrent des gens pour la première fois.
Les personnes ayant subi des violences physiques sont plus susceptibles de douter des intentions de nouvelles personnes, ce qui peut rendre difficile l’établissement de relations saines.
Cet article examine la nature (parfois) répétitive de la violence, les facteurs qui prédisposent à la violence et les moyens de prévenir les comportements abusifs ou violents. Il présente également des ressources importantes pour les personnes qui espèrent se rétablir et guérir d’un traumatisme passé.
CHAPITRES
TogglePourquoi la violence se répète-t-elle parfois ?
Une étude a montré que l’exposition à la violence familiale au début de la vie augmente considérablement les risques de violence entre partenaires intimes (VPI) à l’âge adulte.
Dans le passé, on croyait que la violence familiale suivait un » cycle » ; cependant, à mesure que nous en apprenons davantage sur la violence et ses causes, nous comprenons qu’elle peut être imprévisible. Le cycle ci-dessous est énuméré à titre d’information seulement et ne reflète pas tous les cas de violence.
Lorsque la maltraitance est décrite comme un cycle, elle est souvent divisée en quatre étapes:
- Construction de la tension : C’est le moment où l’agresseur commence à se mettre en colère. La victime potentielle peut essayer de calmer son partenaire.
- L’incident : C’est le moment où un événement violent se produit. La violence peut être physique, émotionnelle ou sexuelle.
- La période de « lune de miel » : À ce stade, l’agresseur semble éprouver des remords pour ses actes, et il demande généralement pardon ou promet de ne pas répéter son comportement. Certains agresseurs essaieront également de rejeter la responsabilité sur leur victime pendant cette phase ou de minimiser la gravité de la situation.
- Le calme:La violence est absente pendant cette phase. La personne qui a commis l’abus peut prétendre qu’il n’y a jamais eu d’abus ou essayer de montrer à la victime qu’elle a vraiment changé. Parfois, la victime a l’impression qu’elle peut à nouveau faire confiance à son partenaire
Effets sur la santé mentale des différents types d’abus
Facteurs de risque de la violence domestique
Bien que la violence puisse toucher n’importe qui, quel que soit son milieu, des études ont montré que certains facteurs augmentent la probabilité d’une violence perpétuelle.
Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) notent également qu’il existe une variété de facteurs de risque sociétaux, communautaires et relationnels qui peuvent augmenter la probabilité de perpétrer des actes de violence. En voici quelques-uns :
- Expérience de la violence dans l’enfance
- Toxicomanie
- Jeune âge
- Moindre niveau d’éducation formelle
- Traitement d’une maladie mentale
- Isolation sociale
- Moindre revenu familial
Comment la violence domestique varie en fonction de l’origine ethnique
Comment prévenir la violence
Lorsque des antécédents de maltraitance parentale dans l’enfance ont été découverts, des études ont montré que certains services sociaux, tels que les soins de santé mentale et les services de garde d’enfants, peuvent potentiellement réduire la probabilité de répétition d’un comportement abusif.
Selon le CDC, le risque de violence diminue lorsque les gens ont des amitiés et des systèmes de soutien social de qualité, ainsi que des organismes communautaires et des interactions avec le voisinage qui les soutiennent.
Pour ce qui est d’aider les victimes de maltraitance à plus grande échelle, le CDC énumère quelques mesures qui permettraient de prévenir les comportements abusifs :
- Fournir des options précoces pour l’éducation des enfants
- Visites à domicile pour la petite enfance
- Programmes de formation comportementale pour les parents
- Traitement des comportements problématiques
- Augmentation de la sécurité financière des ménages
- Amélioration des normes d’agrément et d’accréditation des structures de garde d’enfants
Comment soutenir un proche touché par le COVID-19
Ressources
Si vous ou une personne de votre entourage avez été victime de violence dans une relation ou dans l’enfance, il est important de chercher de l’aide. Safe Horizon, par exemple, offre un hébergement à court terme et un accès à des services de conseil. Il propose également de nombreux services communautaires qui peuvent s’avérer utiles en fonction de votre cas particulier.
Les groupes de soutien peuvent être utiles parce qu’ils peuvent vous aider à trouver une communauté et à vous sentir moins seul. Ils peuvent également apporter du réconfort à ceux qui se débattent après avoir mis fin à une relation.
Si vous ou l’un de vos proches êtes victime de violence domestique, contactez la ligne d’assistance nationale contre la violence domestique au 1-800-799-7233 pour obtenir une aide confidentielle de la part d’intervenants qualifiés.
Dans le cadre de la lutte contre la violence domestique, il est important de prendre en compte les besoins des victimes
Pour plus de ressources en matière de santé mentale, consultez notre base de données nationale des lignes d’assistance.
Un mot de MentorShow
Ce n’est pas parce que vous avez été victime de violence dans votre enfance ou dans une relation antérieure que vous répéterez ces schémas. Si vous souffrez de SSPT ou d’autres problèmes de santé mentale, un thérapeute pourra vous aider à traiter vos symptômes et les éléments déclencheurs. Il peut également vous fournir des mécanismes d’adaptation sains.