Qu’est-ce que la dépression mélancolique ?
La dépression mélancolique est une forme de trouble dépressif majeur (TDM) qui présente des caractéristiques mélancoliques. Bien que la dépression mélancolique ait été considérée comme un trouble distinct, l’American Psychiatric Association (APA) ne la reconnaît plus comme une maladie mentale distincte. Au lieu de cela, la mélancolie est désormais considérée comme un spécificateur de la dépression majeure, c’est-à-dire un sous-type de trouble dépressif majeur.
CHAPITRES
ToggleSymptômes de la dépression mélancolique
Les personnes souffrant de dépression mélancolique peuvent présenter des symptômes du trouble dépressif majeur, tels que :
- des sentiments persistants d’extrême tristesse pendant une longue période
- une perte d’intérêt pour des activités qui étaient autrefois agréables
- un manque d’énergie ou un sentiment de fatigue
- un sentiment d’anxiété ou d’irritabilité
- une alimentation trop ou pas assez abondante
- un sommeil trop ou pas assez abondant
- des changements dans les mouvements du corps (par exemple, (par exemple, remuer la jambe alors que ce n’était pas le cas auparavant)
- difficulté à se concentrer, à prendre des décisions et à se souvenir des choses
- penser ou parler de la mort ou du suicide
- tentative de suicide
Ils peuvent également présenter les caractéristiques mélancoliques de la MDD, qui comprennent :
- perte de plaisir dans toutes ou la plupart des activités quotidiennes
- absence de réactivité aux nouvelles et événements positifs
- profonds sentiments de désespoir et d’inutilité
- perturbations du sommeil
- perte de poids importante
- perte de poids importante
- perte de poids importante
- perte de poids importante
- perte de poids importante
- perte de poids significative
- sentiment persistant de culpabilité excessive ou inappropriée
- symptômes de la MDD qui sont pires le matin
Les caractéristiques mélancoliques sont plus susceptibles d’apparaître chez les personnes qui présentent fréquemment des symptômes sévères de la MDD. Elles sont également observées plus souvent chez les personnes souffrant de TDM avec des caractéristiques psychotiques.
Diagnostic de la dépression mélancolique
L’APA ne reconnaît plus la dépression mélancolique comme une forme distincte de dépression, et elle est répertoriée comme un type de TDM. Lorsqu’une personne présente des signes de dépression et de mélancolie, le diagnostic est celui d’un « trouble dépressif majeur avec caractéristiques mélancoliques » Pour établir ce diagnostic, un médecin posera généralement certaines des questions suivantes:
- Avez-vous des difficultés à vous lever et à démarrer le matin ?
- Vos symptômes sont-ils généralement plus graves le matin ou le soir ?
- Comment dormez-vous ?
- Y a-t-il eu un changement dans vos habitudes de sommeil ?
- À quoi ressemble une journée typique pour vous ?
- Votre routine quotidienne a-t-elle changé récemment ?
- Aimez-vous les mêmes choses qu’auparavant ?
- Qu’est-ce qui, le cas échéant, améliore votre humeur ?
- Avez-vous plus de mal à vous concentrer que d’habitude ?
Traitements de la dépression mélancolique
La dépression mélancolique est souvent traitée par de nouveaux antidépresseurs, tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS). Il s’agit notamment de médicaments bien connus tels que la fluoxétine (Prozac), le citalopram (Celexa) ou la paroxétine (Paxil). Cependant, de nombreuses personnes souffrant de TDM avec des caractéristiques mélancoliques peuvent mieux répondre à des antidépresseurs plus anciens tels que les antidépresseurs tricycliques ou les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO), ainsi que les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline, tels que la venlafaxine (Effexor). Ces médicaments contribuent à inhiber la dégradation de la sérotonine et de la noradrénaline dans le cerveau, ce qui augmente les quantités de ces substances chimiques qui procurent un sentiment de bien-être. Parfois, certains antipsychotiques atypiques tels que l’Abilify (aripiprazole) peuvent être utilisés pour augmenter les effets des antidépresseurs.
En plus des médicaments, la thérapie par la parole est couramment utilisée pour traiter les personnes souffrant de TDM avec des caractéristiques mélancoliques. La combinaison de ces deux méthodes de traitement est généralement plus efficace que l’une ou l’autre approche prise isolément. La thérapie par la parole consiste à rencontrer régulièrement un thérapeute pour discuter des symptômes et des questions connexes. Elle peut montrer aux gens comment :
- s’adapter à une crise ou à un autre événement stressant
- remplacer les croyances et les comportements négatifs par des croyances et des comportements positifs et sains
- améliorer les aptitudes à la communication
- faire face aux défis et résoudre les problèmes
- accroître l’estime de soi
- retrouver un sentiment de satisfaction et de contrôle dans la vie
La thérapie de groupe peut aider de façon similaire et vous donner la possibilité de partager vos sentiments avec des personnes qui peuvent s’identifier à vous.
Dans les cas graves, l’électroconvulsivothérapie (ECT) peut être pratiquée pour aider à soulager les symptômes du TDM avec caractéristiques mélancoliques. Ce traitement consiste à fixer des électrodes sur la tête qui envoient des impulsions électriques au cerveau, déclenchant ainsi une légère crise d’épilepsie. L’ECT est aujourd’hui considéré comme un traitement sûr et efficace des troubles de l’humeur et des maladies mentales, mais il est encore stigmatisé. C’est pourquoi elle ne peut être utilisée comme traitement principal des symptômes de la mélancolie. Cependant, une combinaison de médicaments, de thérapie par la parole et d’électroconvulsivothérapie peut constituer le meilleur traitement pour le TDM avec des caractéristiques mélancoliques.
Prévention du suicide
Si vous pensez qu’une personne court un risque immédiat de s’automutiler ou de blesser quelqu’un d’autre:
- Appellez le 911 ou le numéro d’urgence de votre localité.
- Enlevez les armes à feu, les couteaux, les médicaments ou tout autre objet susceptible de faire du mal.
- Écoutez, mais ne jugez pas, ne discutez pas, ne menacez pas et ne criez pas.
Si vous pensez que quelqu’un envisage de se suicider, demandez de l’aide à un service d’assistance téléphonique d’urgence ou de prévention des suicides. Essayez la National Suicide Prevention Lifeline au 800-273-8255.
Sources : National Suicide Prevention Lifeline et Substance Abuse and Mental Health Services Administration