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Comprendre le rôle du surmoi de Freud

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Sommaire

Selon la théorie psychanalytique de la personnalité de Sigmund Freud, le surmoi est la composante de la personnalité composée des idéaux intériorisés que nous avons acquis auprès de nos parents et de la société. Le surmoi s’efforce de réprimer les pulsions du ça et de faire en sorte que l’ego se comporte de manière morale plutôt que réaliste.

Dans la théorie du développement psychosexuel de Freud, le surmoi est la dernière composante de la personnalité à se développer. Le ça est la partie fondamentale, primitive de la personnalité ; il est présent dès la naissance. Le moi commence à se développer au cours des trois premières années de la vie de l’enfant. Enfin, le surmoi commence à émerger vers l’âge de cinq ans.

Les idéaux qui contribuent à la formation du surmoi comprennent non seulement la morale et les valeurs que nous apprenons de nos parents, mais aussi les idées de bien et de mal que nous acquérons de la société et de la culture dans laquelle nous vivons.

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Parties du surmoi

En psychologie, le surmoi peut être divisé en deux composantes : l’idéal du moi et la conscience (qui peut être plus familière en tant que concept).

L’idéal du moi

L’idéal du moi est la partie du surmoi qui comprend les règles et les normes relatives aux bons comportements. Ces comportements comprennent ceux qui sont approuvés par les parents et les autres figures d’autorité. Le respect de ces règles entraîne des sentiments de fierté, de valeur et d’accomplissement. Enfreindre ces règles peut entraîner un sentiment de culpabilité.

L’idéal du moi est souvent considéré comme l’image que nous avons de notre moi idéal – les personnes que nous voulons devenir. C’est cette image de l’individu idéal, souvent modelée sur des personnes que nous connaissons, que nous considérons comme la norme de ce que nous nous efforçons d’être.

La conscience

La conscience est composée des règles selon lesquelles les comportements sont considérés comme mauvais. Lorsque nous nous engageons dans des actions conformes à l’idéal de l’ego, nous nous sentons bien dans notre peau ou fiers de nos accomplissements. Lorsque nous faisons des choses que notre conscience considère comme mauvaises, nous éprouvons un sentiment de culpabilité.

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Buts du Surmoi

Les buts du Surmoi

L’action principale du surmoi est de supprimer entièrement les pulsions ou les désirs du ça qui sont considérés comme mauvais ou socialement inacceptables. Il tente également de forcer le moi à agir de manière morale plutôt que réaliste. Enfin, le surmoi aspire à des perfections morales, sans tenir compte de la réalité.

Le surmoi est également présent dans les trois niveaux de conscience. C’est pourquoi nous pouvons parfois ressentir de la culpabilité sans comprendre exactement pourquoi nous nous sentons ainsi. Lorsque le surmoi agit dans l’esprit conscient, nous sommes conscients des sentiments qui en résultent. En revanche, si le surmoi agit inconsciemment pour punir ou réprimer le ça, nous pouvons nous retrouver avec des sentiments de culpabilité sans vraiment comprendre pourquoi nous nous sentons ainsi.

« Les contenus [du surmoi] sont pour la plupart conscients et peuvent donc être atteints directement par la perception endopsychique. Néanmoins, notre image du surmoi tend toujours à se brouiller lorsqu’il existe des relations harmonieuses entre le surmoi et le moi.

« Nous disons alors que les deux coïncident, c’est-à-dire qu’à ces moments-là, le surmoi n’est perceptible en tant qu’institution séparée ni pour le sujet lui-même, ni pour un observateur extérieur. Ses contours ne deviennent clairs que lorsqu’il confronte le moi à l’hostilité ou au moins à la critique », écrit Anna Freud dans son livre de 1936, « Le moi et les mécanismes de défense »

« Le surmoi, comme le ça, devient perceptible dans l’état qu’il produit dans le moi : par exemple lorsque sa critique suscite un sentiment de culpabilité », explique Anna Freud.

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