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Les styles parentaux : Lequel vous convient le mieux ?

3 minutes de lecture

Sommaire

En tant que parent, il vous arrivera de vous demander si vous gérez une situation de la bonne manière, et il y aura des moments où vous serez tellement frustré que vous aurez envie de crier.

Comment savoir ce qu’il faut faire ou si ce que vous faites est sur la bonne voie ? Nous avons interrogé deux experts de l’éducation des enfants qui nous ont expliqué les différences entre les styles d’éducation et ont souligné ce qui est important pour le développement de votre enfant.

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Trois clés

Le Dr Wendy Grolnick, professeur de psychologie à l’université Clark et auteur de « The Psychology of Parental Control : How Well-Meanting Parenting Backfires », explique que ces trois dimensions de la parentalité sont importantes pour développer votre style parental:

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Les styles, expliqués

Le Dr Gail Gross, Ph.D., Ed.D., M.Ed. est une experte en développement de la famille et de l’enfant, une auteure et une éducatrice. Selon elle, il existe quatre grandes catégories de styles parentaux : Autoritaire, Autoritaire, Permissif, et Non impliqué.

1. Les parents autoritaires

Les parents autoritaires ont des exigences et des attentes élevées envers leurs enfants, tout en faisant preuve d’empathie et de gentillesse. Ce sont des parents qui défendent les intérêts de leurs enfants. Ils créent des environnements sûrs, positifs et axés sur la réussite, qui favorisent l’établissement de liens solides entre parents et enfants. Ils ont des attentes claires envers leurs enfants que ces derniers reconnaissent immédiatement.

Les parents qui utilisent le style autoritaire structurent l’environnement de leur enfant. Ils fixent des règles pour différentes situations, ainsi que pour les tâches ménagères, l’heure des repas et l’heure du coucher. Les devoirs ont également une structure définie qui inclut la cohérence et le suivi. Si la structure n’est pas respectée, il y a des conséquences et les parents autoritaires les exécutent. Ainsi, l’enfant sait toujours à quoi s’attendre et quel type de comportement est acceptable, tout en se sentant soutenu.

La communication est la clé de l’autorité parentale. Il est important de vérifier auprès de l’enfant comment il se sent. Le Dr Gross met l’accent sur l’empathie plutôt que sur la défensive ou le jugement. Selon elle, cela permet de donner à l’enfant un sentiment de contrôle et de l’aider à se sentir réellement membre de la famille.

2. autoritaire

C’est le parent strict qui aurait pu être défini par la phrase biblique : « Épargnez la verge et gâtez l’enfant » Ce parent maintient une approche sévère de l’éducation qui manque de communication et de possibilité de négociation.

Les enfants de parents autoritaires sont souvent punis lorsqu’ils ne respectent pas les règles. Le parent ne ressent pas le besoin de communiquer ouvertement, et montre plutôt l’image d’un responsable et d’un « maître des lieux » Ce parent est souvent un peu distant, ne voulant pas paraître doux et flexible. L’éducation n’est donc pas l’un de ses points forts.

Le parent autoritaire est un exemple d’approche déséquilibrée, avec trop de structure et trop peu de communication, explique le Dr Gross. L’enfant d’un parent autoritaire se sent souvent peu sûr de lui, recherche l’approbation et associe l’approbation à l’amour. Il peut avoir une faible estime de soi et éprouver des difficultés à entretenir des relations sociales. En outre, l’enfant d’un parent autoritaire agit souvent de manière excessive lorsqu’il est loin de ses parents.

3. Permissif

Le parent permissif est trop détendu et est incapable d’enseigner des règles, de créer une structure et d’être cohérent avec les conséquences. Les enfants élevés sans structure ont des difficultés à gérer eux-mêmes leur comportement. La permissivité peut être une réaction à leur propre enfance (peut-être celle d’un parent autoritaire). Parfois, les parents permissifs veulent simplement éviter de contrarier leur enfant. Ces parents se plient aux sentiments de l’enfant, l’autorisent à désobéir aux règles et font des compromis plutôt que d’affronter les conflits.

« Chaque fois que j’entends un parent me dire que son enfant est son meilleur ami, je vois un signal d’alarme », déclare le Dr Gross. « Les parents doivent être des parents, et les parents ont le droit d’être des parents. Les enfants doivent se faire leurs propres meilleurs amis en dehors de la cellule familiale

La liberté sans limites est très destructrice pour le développement de l’enfant. Sans conséquences, les enfants n’ont pas le sentiment d’être eux-mêmes ou d’avoir des limites. Par conséquent, un enfant issu d’un foyer permissif recherchera une structure pour se sentir valorisé, validé et en sécurité. Il peut aussi avoir des problèmes relationnels, être gâté et manquer d’autodiscipline et de contrôle pour les interactions sociales avec ses pairs. Le travail scolaire peut souffrir d’un manque de structure et de motivation. Ils peuvent manquer de sens des responsabilités et avoir des difficultés avec les limites, l’engagement et les obligations, n’étant pas conscients de l’importance des conséquences.

4. Le parent non impliqué

Le parent non impliqué néglige le bien-être physique et émotionnel, les besoins et la sécurité de son enfant. Il est souvent absent de la maison et laisse l’enfant s’occuper de lui-même. Qu’il soit préoccupé par son travail ou ses activités sociales, le parent non impliqué préfère être ailleurs qu’avec son enfant. Il peut même ne pas connaître les camarades ou les enseignants de son enfant.

Ce type de négligence peut être très dangereux pour un enfant car il affecte son sens de soi, son estime de soi et son bien-être. Il affecte la capacité de l’enfant à faire confiance et à nouer des relations saines. Elle pousse également l’enfant à assumer des responsabilités beaucoup trop tôt, le privant ainsi de son enfance. Les enfants dont les parents ne sont pas impliqués ont souvent des problèmes d’intimité et d’amitié avec leurs pairs.

Les enseignements à tirer

Aucun parent n’est parfait, et votre style d’éducation comprendra toujours un mélange de chacune des quatre techniques parentales. Cependant, les docteurs Gross et Grolnick préconisent tous deux que vous vous efforciez d’adopter le style parental autoritaire. Ils s’accordent à dire que c’est le plus efficace car il combine l’implication, la structure et le soutien à l’autonomie, ce qui permet aux enfants de mûrir et de développer les compétences dont ils ont besoin pour nouer des relations saines plus tard dans la vie.

Le docteur Grolnick insiste sur le fait que personne n’est parfait. Elle affirme que « même si vous croyez au style autoritaire, des choses peuvent se mettre en travers de votre chemin. Nous faisons de notre mieux. »

Créer un environnement sûr et solidaire qui réponde aux besoins des enfants, leur témoigner de l’amour et du respect tout en leur donnant des règles et des limites, voilà qui aidera votre enfant à devenir un adulte en bonne santé

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